Pour découvrir le Xinjiang (littéralement nouvelle frontière), il faut être prêt à affronter les fortes chaleurs estivales ou le froid intense de l’hiver, les différentes altitudes, le désert et les montagnes, les poussières et les piments.

À première vue, cette région pourrait ressembler à une terre inhospitalière. Mais il n’en est rien. Le voyage commence quand on se rend compte du lieu où l’on se trouve : à l’extrémité ouest de la Chine non loin de Téhéran, à la frontière de nombreux pays (Russie, Mongolie, Inde, Pakistan, Kirghizistan, Kazakhstan, Afghanistan, Tadjikistan), au coeur de l’Asie Centrale.

Cette région est surprenante tant par sa taille, ses couleurs, ses rires, ses sourires, ses histoires, ses recettes, son agriculture, son écologie, son économie. Il faut bien plus qu’un carnet de voyage pour dire le Xinjiang. Mais c’est là un début, une introduction. Au fil de mes clichés, c’est une invitation à parcourir près de sept mille kilomètres de la Route de la Soie. À la fois mythique, moderne et futuriste, elle dessine les multiples visages de la politique concrète de la Chine.

Il faut s’attarder sur ce qui fait cette région aujourd’hui : ses habitants. Ils créent, inventent, aiment, cultivent, innovent, pensent et rêvent… D’où vient leur goût pour la création et les arts ? Une réponse serait celle de la magie des couleurs. Chacune d’elle est un trait de lumière qui dessine l’espace et nous situe comme un rouage miniature de l’univers. Un trait de calligraphe, en un geste furtif, suffit à souligner cette magie lumineuse. Ici nos yeux doivent s’attarder pour en capter l’essence.

 

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